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'°oO La Choriza Oo°'
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12 juillet 2006

...:::10 minutes chrono:::...

Je m'étais promis de ne pas tomber dans un récit de ma vie totalement égocentré mais c'est plus difficile que je pouvais le croire, étant à la base plutôt narcissique...

Pas évident de supporter qu'un sous-fifre se permette de m'aboyer dessus, il aboie sur tout le lot de petites nouvelles, fraichement formées de la veille.
Déjà que je trouvais les sondages assez limités et foireux en termes de statistiques, si en plus on joue au petit chef avec moi! Résultat j'ai tenu 10 minutes...

... résultat je suis de nouveau au chômage!

sondages001
juillet 2006

Rien, humainement, ne justifie l’argent, ni le travail pour quiconque au-delà de deux ou trois heures par semaine au grand maximum. Tous les travaux non créatifs (à peu près tous les travaux exercés à ce jour) auraient pu être automatisés depuis longtemps. Et dans un système sans argent, tout le monde aurait tout ce qu’il veut, et du meilleur. Les raisons qui maintiennent en place ce système basé sur l’argent et le travail n’ont rien d’humain, elles sont mâles :
1- Le con. Le mâle, qui méprise sa nature déficiente, est saisi d’une anxiété profonde et submergé par une immense solitude lorsqu’il se retrouve dans sa seule affligeante compagnie. Il s’accroche alors à n’importe quelle femme dans le vague espoir de remplir son vide intérieur, et se nourrissant de l’illusion mystique qu’à force de toucher de l’or il se transformera en or, il convoite en permanence la compagnie des femmes. Il préfère à sa propre compagnie, et à celle des autres hommes, celle de la femme la plus méprisable. Mais pour parvenir à ses fins, il est obligé d’employer la force ou la corruption, à moins de tomber sur des femmes très jeunes ou très atteintes.
2- L’homme, incapable d’entrer en relation avec les autres (voir plus haut), et contraint de se donner l’illusion de servir à quelque chose, s’active, pour justifier son existence, à creuser des trous et à les remplir. L’homme est horrifié à l’idée d’avoir du temps libre, pendant lequel il ne trouverait rien d’autre à faire que de contempler sa grotesque personne. Puisqu’il ne peut aimer ni établir de contacts, l’homme travaille. Les femmes, elles, rêvent d’activités intelligentes, absorbantes, à même de combler leur sensibilité, mais par manque d’occasion ou de compétence elles préfèrent folâtrer et perdre leur temps à leur guise : dormir, faire des emplettes, jouer au bowling, miser de l’argent, jouer aux cartes, procréer, lire, marcher, rêvasser, manger, se tripoter, s’envoyer des pilules derrière la cravate, aller au cinéma, se faire psychanalyser, biberonner, voyager, élever des chiens et des chats, se vautrer sur le sable, nager, regarder la télé, écouter de la musique, décorer la maison, jardiner, coudre, aller dans les boîtes, danser, visiter, s’« enrichir » (suivre des stages), se « cultiver » (conférences, théâtre, concerts, cinéma « d’art »). Ainsi beaucoup de femmes, même dans le cas d’une complète égalité économique, préfèrent vivre avec des hommes ou traîner leurs fesses dans la rue, c’est-à-dire disposer le plus possible de leur temps, plutôt que passer huit heures par jour à faire pour d’autres un travail ennuyeux, abrutissant et absolument pas créatif qui fait d’elles pis que des bêtes, des machines, à moins qu’un travail « intéressant » ne fasse d’elles, au mieux, les cogérantes de la merde ambiante. Ce qui pourra libérer les femmes de l’emprise masculine, ce sera donc la destruction totale du système fondé sur l’argent et le travail et non l’égalité économique à l’intérieur du système.

extrait du SCUM Manifesto de Valerie Solanas

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